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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 13:26
Le film de la déglaciation reconstitué

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 06.04.2012 à 19h58 • Mis à jour le 07.04.2012 à 18h05

Par Stéphane Foucart

 Dans les films-catastrophes, les conjonctions astrales et autres alignements de planètes sont signes de grands bouleversements. De longue date, les scientifiques savent que cette idée n'est pas complètement absurde : ce genre de choses arrive régulièrement. De fait, les pichenettes gravitationnelles des grandes planètes du système solaire suffisent à modifier périodiquement l'inclinaison de la Terre. C'est ainsi que, tous les quelque 100 000 ans, la planète bleue oscille entre ères glaciaires et périodes chaudes.

 

La dernière transition entre ces deux régimes - qui a commencé il y a 21 000 ans et en a duré 10 000 - pose de nombreuses questions. Certaines viennent de trouver de surprenantes réponses avec la publication, jeudi 5 avril dans Nature, d'une étude reconstituant le film des événements qui ont marqué ce passage du froid vers le chaud.

 

Pour ce faire, Jeremy Shakun (Harvard University) et ses coauteurs ont utilisé les données de 80 enregistrements climatiques conservés dans les glaces du Groenland et de l'Antarctique, ou dans des sédiments marins et terrestres prélevés à toutes les latitudes. Ils les ont ensuite combinés pour reconstruire l'évolution de la température moyenne globale de la Terre au cours de ce long réchauffement, entre - 21 000 ans et - 10 000 ans. "C'est une avancée majeure", estime Eric Wolff, chercheur au British Antarctic Survey, dans un commentaire publié par Nature. Les auteurs montrent notamment que le moteur de ce réchauffement, pourtant initié par une conjonction d'astres, est bel et bien l'augmentation des gaz à effet de serre.

 

Comment ? D'abord, la subtile inclinaison de la Terre sur son axe de rotation, il y a 21 500 ans, augmente l'insolation de l'hémisphère Nord. Les enregistrements montrent en effet qu'aux plus hautes latitudes nord, la température grimpe entre - 21 500 ans et - 19 000 ans. Ailleurs, aux latitudes moyennes du même hémisphère et dans l'hémisphère austral, c'est encore le calme plat : les températures ne montent pas. Les teneurs en dioxyde de carbone (CO2) sont également stables.

 

Puis, vers - 19 000 ans, quelque chose se produit. Les températures de l'ensemble de l'hémisphère Nord chutent brusquement alors qu'au contraire l'hémisphère Sud se réchauffe. Que s'est-il passé ? "Il est vraisemblable que le début de réchauffement de l'hémisphère Nord a fait fondre beaucoup de glaces continentales dans l'Atlantique nord, explique Edouard Bard, professeur au Collège de France et coauteur de ces travaux. D'où une baisse de sa salinité et l'affaiblissement de la circulation océanique qui apporte de la chaleur du sud vers le nord. La diminution de ce flux de chaleur a fait baisser les températures dans l'Atlantique nord et, par effet de balancier, a fait monter celles de l'hémisphère austral."

 

Ainsi, dans l'hémisphère Nord, les températures chutent pendant 1 500 ans. "Les Magdaléniens, qui vivaient alors en Europe, ont donc fait l'expérience d'un refroidissement, alors que celui-ci s'inscrivait pourtant dans un réchauffement de long terme commencé plusieurs millénaires auparavant", dit M. Bard.

 

Ensuite, ce n'est que vers - 17 500 ans que les teneurs en CO2 commencent à grimper. Cette augmentation tient à une réponse de l'océan profond, conduisant à un relargage massif de CO2 qui y était dissous. C'est seulement à partir de ce moment que la Terre se réchauffe réellement, c'est-à-dire au nord, au sud et à l'équateur. "Dans les carottes de glace prélevées en Antarctique, on constate que les températures commencent à monter avant que la concentration de CO2 n'augmente : ce fait est instrumentalisé par les climato-sceptiques pour faire croire que ce seraient les températures qui feraient monter le CO2 et non l'inverse, dit M. Bard. Mais nos travaux montrent que ce qui est vrai localement ne l'est pas au niveau mondial. A cette échelle, c'est bien le CO2 qui précède et domine le réchauffement. Non l'inverse."

 

Stéphane Foucart

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 16:51

"The World's First Computer"

Meccanismo_di_Antikytera.jpg

La fabuleuse machine d’Anticythère
(France, Grece, Royaume Uni , 2012, 74mn)
ARTE / ERT
Réalisateur: Mike Beckham

Stéréo16 / 9HD natif

Les Grecs connaissaient-ils déjà le calculateur analogique ? Une mystérieuse machine, découverte près de l'île d'Anticythère, commence à livrer ses secrets.

Deux tempêtes au même endroit, à deux mille ans d'écart, ont forcé les chercheurs à changer leur regard sur le développement technologique de la Grèce antique. En 1901, des plongeurs surpris par une tempête se réfugient sur l'île d'Anticythère, entre le Péloponnèse et la Crète. L'alerte passée, ils explorent les eaux autour de l'île et découvrent, dans l'épave d'un navire naufragé un siècle avant notre ère, un formidable trésor archéologique. Parmi les statues et les pièces, un mystérieux objet de bronze de la taille d'un ordinateur portable, présentant sur ses deux faces des cadrans gradués et mobiles. Très vite on comprend que ce mécanisme permettait de présenter divers phénomènes astronomiques et de calculer les dates d'éclipses de soleil et de lune, ainsi que celles des Jeux Olympiques. Patiemment reconstituée ces dernières années à partir des quatre-vingt-deux fragments de roues dentées, d'aiguilles, d'axes et de tambours éparpillés dans la cargaison, la fabuleuse machine d'Anticythère fait apparaître une somme de savoirs et de savoir-faire dont on n'imaginait guère capables les mathématiciens de la Grèce antique. Mais si le mécanisme a été créé à Syracuse, comme semblent l'indiquer les dernières études de l'équipe de chercheurs internationale qui a exploré les mystères de cette machine, il n'est pas interdit d'y voir l'héritage du grand Archimède, né dans cette ville une centaine d'années plus tôt.

Arte Video VOIR

Oupas  

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 18:04

LE MONDE | 24.03.2012 à 14h17 • Mis à jour le 25.03.2012 à 14h45

Les racines de la violence : réflexion sur les mécanismes de la barbarie

Par Jan Philipp Reemtsma, philosophe et sociologue allemand

Comment est-il possible que des hommes "ordinaires" voire "des pères de famille ordinaires", commettent des atrocités inimaginables, participent à des massacres, tuent non seulement d'autres hommes, mais aussi des femmes et des enfants, humilient, martyrisent, torturent à mort des êtres humains au nom de la science. Cette question nous préoccupe. Nonobstant, c'est une question inepte.

Inepte parce que la réponse tombe sous le sens : qui d'autre, sinon des "hommes ordinaires", peut commettre ces forfaits ? Il suffit de se rappeler les exactions de l'armée française en Vendée, de penser aux atrocités commises par les conquistadors espagnols, de se remémorer les massacres des soldats romains en Gaule. Tout cela aurait été impossible s'il avait fallu engager des sadiques pathologiques, si un grand nombre d'hommes prêts à user de violence n'avait été disponible - et celui-ci l'est toujours. Il s'agit là d'une leçon anthropologique si fondamentale que l'on ne devrait pas, en voyant s'étaler dans les journaux les photos de tortionnaires, le sourire aux lèvres dans un centre de torture en Irak, ou en découvrant les récits sanglants de massacres perpétrés par telles ou telles milices au Soudan ou ailleurs, recommencer à s'étonner pour oublier la leçon l'instant d'après.

La vraie question est la suivante : pourquoi nous posons-nous avec une telle opiniâtreté une question si inepte ? L'évolution culturelle que nous qualifions de "moderne", à savoir la culture occidentale née des crises des XVIe et XVIIesiècles, se distingue d'autres cultures par le fait qu'elle a conditionné l'emploi de la force à une légitimation nécessaire. Elle n'en a pas moins été, au moins par moments, d'une violence extrême.

La question sur les "pères de famille ordinaires" est l'expression du problème que pose à notre culture l'abîme qui sépare la norme de la réalité. Une autre facette de ce problème tient à ce que nous cherchons toujours à savoir comment il a été "tout simplement possible" qu'un pays qui a produit le classicisme allemand ait pu, à peine deux siècles plus tard, commettre des actes d'une barbarie inouïe alors que, même si nous ne sommes pas prêts à l'admettre, les historiens ont depuis bien longtemps fourni la réponse.

Que le XXe siècle ait produit les excès de violence que nous connaissons, voilà qui n'a donc rien pour nous surprendre ; ce qui devrait au contraire nous étonner, c'est pourquoi nous n'en sommes pas restés à ce stade ; pourquoi jusqu'à aujourd'hui, la violence n'a pas eu le dernier mot dans l'histoire. Rappelons que Theodor Adorno ou Thomas Mann par exemple - au cours des années 1944-1945 - ont cru qu'il y aurait d'autre avenir que la poursuite de la barbarie.

En règle générale, la confiance sociale existe, c'est la raison pour laquelle lessociétés sont possibles et pourquoi la vie continue, en définitive. La totale disparition de la confiance est chose rare. On a retrouvé les traces d'une crise de ce genre à l'époque byzantine, sous le règne de Justinien. Elle fut déclenchée parce que l'apocalypse prévue pour l'an 500 n'était pas advenue. Les Byzantins se préparaient jusque-là à la fin du monde en construisant plus d'églises encore, en faisant moult dons aux monastères, etc. ; mais, lorsque à la date fixée rien ne se produisit, les phénomènes jusqu'alors interprétés comme des signes avant-coureurs de l'événement fatidique - guerres, épidémies et autres famines - se vidèrent subitement de leur sens et il s'en suivit un état de folie collective.

Aucune culture n'est violente ou non violente. Partout l'on retrouve une classification assez simple. La violence est prohibée, imposée ou autorisée. Une bagarre dans un bar suffit pour appeler la police, mais tel n'était pas le cas au XIXesiècle où quiconque aurait procédé de la sorte se serait exposé à des moqueries. Il y a peu, les parents avaient encore le droit de frapper leurs enfants, et les maris, celui de violer leur femme.

Lorsque entrent en relation des cultures, dont la représentation du type de violence diffère, les conséquences sont dramatiques. Quand les Espagnols et les Aztèques se retrouvèrent face à face, ils virent alternativement dans l'autre camp une bande de barbares dont la cruauté dépassait toute imagination. Les uns capturaient des prisonniers dans le but de leur arracher le coeur, de confectionnerun ragoût avec leurs corps dont ils se restauraient ensuite ; les autres tuaient pourtuer et laissaient les cadavres se putréfier en plein milieu du champ de bataille.

Naguère, la peine de mort allait de soi. Aujourd'hui, ses partisans affirment qu'on ne peut "malheureusement" ou "malheureusement pas encore" y renoncer. De nos jours, si l'on punit, c'est à titre préventif, pour empêcher la violence. Autrefois, les guerres étaient de l'ordre de l'évidence - aujourd'hui, on fait la guerre pour prévenir (d'autres) guerres plus graves. Tout cela montre bien que l'époque moderne a rendu nécessaires ces légitimations. Dans aucune autre culture on ne trouvera, à mon avis, une autoconstruction imaginaire de ce type. A l'ère moderne, la violence n'est plus simplement "là", elle devient un problème ; elle est criminelle.

Puis, "le toit s'effondra" ! Un génocide, une guerre totale, sans précédent, des armes capables d'anéantir sans difficulté des populations entières, des massacres de masse et des tortures au nom d'un avenir radieux ! Comment cela a-t-il pu se produire ? Voilà qui n'est pas mystérieux. Au cours de l'histoire, des sociétés avaient déjà du reste fait fi de ce en quoi elles semblaient croire. Thucydide décrit ainsi la transformation d'une société, Athènes, relativement civilisée en une horde de paranoïaques et d'hystériques...

Si l'on cherche à élaborer une phénoménologie de la violence, celle-ci se déploie en trois différentes formes de rapport au corps. On peut vouloir supprimer le corps de quelqu'un parce qu'il obstrue la route (quel que soit le lieu que l'on souhaiterejoindre - la cache d'un coffre-fort, la capitale d'un pays ennemi, etc.). La violence que l'on emploie alors n'est pas dirigée contre ce corps en particulier, elle sert àatteindre un but. Puisque cette violence se réfère au lieu même où se trouve ce corps, je la qualifie de violence localisante.

On peut également vouloir le corps d'un autre pour en faire un usage quelconque. Cette violence-là, je la nomme raptive ; en général, elle est sous-tendue par des motivations d'ordre sexuel. La violence localisante veut se débarrasser du corps, la violence raptive veut au contraire le posséder. Mais, il existe une violence qui n'a pour autre fin que la destruction du corps, et ce non comme résultat ou dommage collatéral d'une autre forme de violence, mais comme intention première dirigée contre ce corps. J'appelle cette dernière forme violence autotélique (elle est elle-même sa propre fin).

Notre littérature occidentale est d'ailleurs née de la description d'une culmination de violence autotélique : Achille ne se contente pas de tuer Hector. Il veut ravagerson corps. Lorsqu'on lit ce que des médecins allemands ont fait subir aux êtres humains qui leur avaient été confiés à des fins expérimentales, on finit par serendre compte que la plupart de ces expériences n'avaient aucun sens que l'on pourrait qualifier de "scientifiquement intelligible" ; l'objectif ne visait que l'anéantissement du corps qu'on détruisait parce qu'on en avait le pouvoir.

L'époque moderne a proscrit et perdu la perception de l'existence de ce lien entrepouvoir et violence. La violence autotélique se voit, à la rigueur, considérée comme une forme spécifique de la folie (la figure du "tueur en série" représente dans les films le mot-clé). Nous avons du mal à comprendre les moments où la violence autotélique détermine une politique. Les massacres des populations juives en Europe doivent pourtant bien avoir un sens, sommes-nous alors tentés de dire !

Voulait-on ainsi vider des logements, pratiquer une politique économique ou démographique ou n'importe quoi d'autre ? Lorsque d'horribles tortures sont perpétrées dans une prison argentine, nous trouvons cela atroce ; nous savons ce que les tortionnaires veulent : des informations pour traquer les opposants. Mais qu'en est-il lorsque des personnes sont torturées des semaines, des mois durant, sans qu'on prenne même la peine de leur poser la moindre question ?

Il ne sert à rien de faire comme si la violence autotélique n'existait pas. Encore moins faut-il nier qu'elle fait partie des potentialités humaines et qu'une majorité de gens en use, dès qu'elle le peut. Ce qui devrait prendre la relève des illusions n'est donc pas l'espoir en un avenir radieux mais un mélange de peur et de conscience de soi. Je parle de la peur au sens sartrien : celle de savoir qu'on a déjà failli et que ce qui s'est produit peut se reproduire d'autant plus facilement.

Pour ce qui est de la conscience de soi, il s'agit de se rendre compte que la restriction de la violence par l'interaction, par le contrôle des institutions et la limitation des moyens dont dispose le monopole d'Etat sur la violence a probablement représenté le plus grand progrès de l'histoire de l'humanité en termes de civilisation. Nous devons nous y tenir.

A ce composé de peur et de conscience de soi s'ajoute la compréhension des mécanismes susceptibles de plonger en un tour de main une société moderne dans un état de barbarie extrême, ainsi qu'une sensibilité aux conséquences que peuvent entraîner certains débats comme ceux qui prétendent relégitimer la torture.

Traduit de l'allemand par Diane Gilly


Né en 1952, héritier d'une dynastie d'industriels de la cigarette, Jan PhilippReemstsma fonde l'Institut hambourgeois de recherche sociale en 1984, qui va développer une réflexion collective sur le phénomène de la violence moderne. JanPhilipp Reemtsma a été victime d'un enlèvement contre rançon en 1996, relaté dans La Cave (Pauvert, 2000). Son dernier ouvrage s'intitule Confiance et violence (Gallimard, 2011).

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 13:36

ou l'on constate que les lobbies des fabricants de poison se sont installés dans les bureaux ministériels.

 

Publié le 13/03/2012 à 06h00
Par J.- P. T
0 commentaire(s)
Du pesticide sur la route

La fuite d'un fût de metham sodium a conduit à fermer une bretelle de la rocade.

La fuite a été neutralisée par les pompiers.
La fuite a été neutralisée par les pompiers. (photo dr)
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Une collision entre un poids lourd belge et une voiture, qui n'a pas fait de victime, a eu importantes conséquences sur la circulation hier vers 18 heures. Le camion qui avait emprunté la bretelle d'accès à l'échangeur 1 à partir de l'autoroute A 10, dans le sens Paris-Bordeaux, transportait en effet 22 fûts de metham sodium. Un produit hautement toxique, à la fois pesticide, herbicide, et fongicide, interdit dans l'Union européenne, mais autorisé par dérogation dans plusieurs pays. Dans le choc, un des fûts s'est fissuré.

Le metham sodium qu'il contenait s'est peu à peu répandu sur la chaussée. Ce qui a conduit la CRS autoroutière d'Aquitaine, intervenue pour sécuriser la circulation, pendant l'intervention des sapeurs-pompiers, à fermer pendant plusieurs heures cette bretelle d'accès et à mettre en place une déviation. Avec pour conséquence un ralentissement important.

Sécuriser les fûts

Mais après l'intervention immédiate des pompiers, qui ont déversé sur le sol une résine permettant d'absorber le produit, il s'agissait d'extraire un par un les fûts transportés par le camion, afin d'identifier celui qui était fissuré. Les fûts intacts devaient être sécurisés avant d'être repris en charge par une entreprise de transport pour poursuivre leur route. Le ou les fûts endommagés devaient en revanche être mis à l'écart afin d'être neutralisés. Aucune pollution n'avait en tout cas été constatée hier soir lors de l'intervention des secours.

Lormont
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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 12:48

le  vénérable peintre mort

Chinese-painter-Zhang-Daqian

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 12:44

 

De la spéculation sur les oeuvres d'art:

 

Certains de dirent que les oeuvres des peintres chinois Qi Baishi et Zhang Daqian drainent plus de monnaie  des nouveaux riches du pays levant, qu'un certain pablo.  Deux poles financiers paralleles à l'est et à l'ouest se défient.

Bien.

Nous sommes, avec ces spéculation,  bien loin des avants-gardes anti-bourgeoises du XXe siecle.

De quoi rire jaune,

en regardant la petite photo, vous verez LExpert, au centre de son monde, bien devant l'oeuvre à l'arrière-plan

 


images.jpeg

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 12:42

Si je ne mets pas ce blog à jour, la pub cancéreuse se greffe dessus

BURK!

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 19:46
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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 17:00
22:30

Surf now, apocalypse later

Riche en archives et en musique, une chronique de la jeunesse américaine des sixties.

DÉTAILS
jeudi, 1 juillet 2010 à 22:30

Rediffusions :
07.07.2010 à 05:00
12.07.2010 à 05:00
17.07.2010 à 03:00
Surf now, apocalypse later
(France, 2002, 53mn)
ARTE F
Réalisateur: Clara Kuperberg, Robert Kuperberg

VOST

Riche en archives et en musique, une chronique de la jeunesse américaine des sixties qui, de l'insouciance de la culture surf, a basculé dans les années Viêt-nam.

États-Unis, début des années 60. Le boom économique d'après-guerre génère une société insouciante, éprise de liberté et protégée du monde réel. Née sur les côtes de la Californie du Sud, la culture surf émerge, symbole de toute cette génération : corps musclés, donzelles en bikini, planches de surf défiant les vagues, soirée sur la plage, drive in et fast-food. Ce mode de vie devient bientôt une "culture jeune" à part entière, avec ses rituels, son langage... Et bien sûr son cinéma et sa musique qui la popularisent dans le monde entier, grâce notamment aux hits des Beach Boys et aux beach movies qui en véhiculent une image artificielle et édulcorée. Un monde idyllique qui dissimule pourtant des fissures et des parts d'ombre.

Surfin' in USA
À partir du phénomène surf - le film revient sur les différents aspects de cette culture (cinéma, musique, mode de vie) -, les réalisateurs décrivent le basculement d'une jeunesse libre ou dorée dans les années Viêt-nam. Autour notamment du film Big wednesday, un surf movie réaliste réalisé en 1978 par John Milius, ils proposent une chronique rythmée, étoffée par de très nombreux documents (publicités, extraits de films, reportages). Des archives d'abord étonnantes et séduisantes, puis de plus en plus inquiétantes - à l'image de la bande son, dans laquelle la surf music enjouée est bientôt rattrapée par le "The end" des Doors, tiré de la BO d'Apocalypse now.

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 15:24

J'aime Dupontel, Albert de son petit nom

écourtez-le  en interview

sur France Inter  Eclectik Dimanche 4 avril 2010

 

Dupontel Dupontel Dupontel

 

 

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